théorie

Au fait, c’est quoi un mode ?

le 22 octobre 2010 Par Alexis

Cet article est la première partie d’un série de 2 articles d’introduction aux modes de la gamme majeure. N’hésitez pas à consulter le second billet de la série, dédiée à l’analyse détaillée de chaque mode.

Rassurez-vous Guitar School Garden ne devient pas un blog de mode, c’est bien de musique et d’improvisation modale dont nous allons parler ici (même si j’admets que Mark Knopfler a eu un impact majeur sur les ventes de bandeaux de tennis au milieu des années 80) .

Je me suis rendu compte que je parlais souvent des modes pour l’improvisation à la guitare sans jamais vraiment expliquer de quoi il retournait. Voilà donc un petit topo théorique sur le sujet (tout du moins ce que j’en comprends), pour vous montrer que derrière les noms barbares de ces fameux modes se cachent des outils géniaux destinés à enrichir notre vocabulaire musical.

Première chose, rappelons nous les intervalles qui composent la gamme majeure : 1 ton – 1 ton – 1/2 ton – 1 ton – 1 ton – 1 ton – 1/2 ton. La gamme de Do majeur nous donne donc les notes suivantes :

Les intervalles qui composent la gamme majeure

Visualiser ces intervalles va être fondamental pour bien comprendre cet article. Un mode est en fait une gamme qui est issue d’une autre gamme. Si on reprend notre exemple ci dessus, nous allons joué les notes de Do majeur mais en considérant le centre tonal comme étant une autre note que Do. En fait, on « décale » la tonique sans changer les intervalles de départ.

Par exemple, si l’on joue les notes de Do majeur en considérant le Ré (la 2ème note de la gamme) comme son point de départ, on se retrouve avec une nouvelle gamme composée des même intervalles que Do majeur, mais nous ne pourrons pas vraiment l’appeler comme cela car sa tonique est Ré. Cette nouvelle gamme issue du deuxième degré (Ré) de Do majeur porte un nom : le mode Ré Dorien. On parle de mode car c’est en fait une « déclinaison » d’une autre gamme, dans ce cas présent de la gamme majeure.

Ce petit schéma vous aidera peut être à y voir plus clair :

construction du mode dorien, 2ème mode de Do majeur

L’idée est de bien comprendre que Do majeur et Ré Dorien ont strictement les mêmes notes, ils n’ont juste pas la même « note de départ », pas la même tonique. Si vous connaissez les positions d’une gamme majeure donnée, vous connaissez donc aussi (peut être sans le savoir) toutes les positions du mode Dorien de cette gamme, et accessoirement toutes celles des autres modes qui en sont issus ! Bonne nouvelle non ?

Car en effet, on peut effectuer ce « décalage » autant de fois qu’il y a de degré dans une gamme majeure, ce qui nous donne au final 7 modes bien distincts, appelés parfois les « modes grecs » ou « modes d’église » (church modes en anglais).

Je les ai représentés ci-dessous en indiquant en haut du tableau les intervalles de la gamme majeure sur 2 octaves afin de se représenter les modes comme une tonique qui se décale sur des intervalles fixes.

Les intervalles qui composent les 7 modes issus de la gamme majeure

Si l’on reprend notre gamme de Do majeur, les 7 modes qui en seront issus sont :

  • Do Ionien (c’est en fait la gamme de Do majeur : Do Ré Mi Fa Sol La Si)
  • Dorien (Ré Mi Fa Sol La Si Do)
  • Mi Phrygien (Mi Fa Sol La Si Do Ré)
  • Fa Lydien (Fa Sol La Si Do Ré Mi)
  • Sol Mixolydien (Sol La Si Do Ré Mi Fa )
  • La Aéolien (aussi appelé Eolien : La Si Do Ré Mi Fa Sol. C’est aussi la gamme de La mineur naturel, la gamme mineure relative à Do majeur)
  • Si Locrien (Si Do Ré Mi Fa Sol La)

Le but de cet article n’est pas forcément de vous apprendre à improviser avec les modes, mais de vous faire comprendre dans un premier temps leur construction et la « mécanique » derrière ce concept.


Une fois cette mécanique assimilée, il convient de se familiariser avec la sonorité de chaque mode pour éventuellement repérer les intervalles caractéristiques qui les composent. Pour cela, je vous propose un petit exercice très simple. Nous allons jouer chaque mode sur une seule corde en faisant continuellement résonner une autre corde à vide qui fera office de tonique. Cette tonique en bourdon devrait dans l’idéal mettre en lumière leur « couleur ».

Voici une position par mode, qui ont ici en commun la tonique : la note Ré (donc la 3ème corde à vide pour le bourdon) :

7 modes avec corde à vide

A partir de ces positions, j’ai improvisé une courte séquence pour chaque mode et ainsi essayé de souligner les sonorités caractéristiques de chacun.

Ecouter :

J’espère que cette petite introduction aura été claire et surtout utile à certains. N’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires. Il y a encore bien évidemment beaucoup à dire sur ce thème (la composition détaillée de chaque mode, les modes issus d’autres gammes que la gamme majeure, la modulation, etc.) et nous y reviendrons dans les colonnes de ce blog soyez en sûrs. En attendant, vous pouvez vous lancer sur un backing track maison dédié à l’improvisation modale ou autre écrit spécialement pour pratiquer le mode mixolydien. Au boulot !

Have Fun !

A propos de l'auteur : Alexis

A propos de l’auteur : Alexis

Créateur et administrateur de Guitar School Garden. Sur Twitter : @guitarschgarden et @twablatures.

31 commentaires

  • hsz dit :

    Holy shit, j’ai cru que t’allais partir sur Thousand Miles pour ton Ré Ionien, et sur la chanson des choristes pour ton Ré Dorien 😀
    Excellent article comme d’habitude, je pige de mieux en mieux la théorie 🙂

  • jipes dit :

    Ca c’est de l’explication claire et détaillé Bravo ! Bon après j’ai jamais vraiment compris comment on pouvait utiliser ca et surtout en fonction de quels accords figurant dans le morceau ???? Je me doute bien qu’il y a une logique derrière tout ca mais pour l’heure ca reste très flou pour ce qui me concerne ;o)

  • Alexis dit :

    Hello Jipes,

    Je suis bien conscient que ce billet n’est qu’une petite introduction au concept de mode. Il y a tellement à dire sur le sujet ! Je pense que cet article sera bientôt suivi d’un autre qui expliquera la composition détaillée de chaque mode et leur utilisation dans un vrai contexte harmonique.

    Comme je sais que tu aimes le blues, essaye de jouer E mixolydien (donc La majeur) sur le premier degré d’un blues en Mi (E7), c’est assez intéressant et ça change des traditionnelles pentatoniques mineures/blues. Tell me what you think !

  • jipes dit :

    OK Alexis je m’en vais essayer ca ce soir ou demain je viendrais te donner mes impressions ;o)

  • Loic dit :

    Super intéressant merci beaucoup!
    Je comprend enfin les modes. Par contre comme jipes le disait j’ai encore du mal à voir comment utiliser les bons accords en accompagnement pour chaque mode, sans que ça sonne faux…. Sauf bien sur en construisant les accords à partir des notes de la gamme, mais j’imagine qu’il y a des « recettes » plus efficaces.

  • Alexis dit :

    Hello Loic,

    Oui comme je disais à Jipes cet article mérite surement une seconde partie qui viendra en son temps (assez rapidement j’espère). Après ton idée de construire tes accords à partir des intervalles caractéristiques des modes est super bonne. Je pense que ça te permet de bien voir qu’est ce qui différencie un mode d’un autre.

    Par exemple, tu prends le mode dorien. C’est un mode mineur (car présence d’une tierce mineure) qui se différencie de la gamme mineure naturelle par sa sixte qui n’est pas « bémolisée ». Avec cette tierce mineure et cette sixte, tu peux construire des accords m6 (fréquemment utilisés en jazz manouche) qui appelleront par conséquent ce mode dorien.

    C’est ce genre d’approche que je voudrais développer dans une future « part 2 », le retour de la vengeance des modes 🙂

  • Loic dit :

    Hello, merci pour ta réponse,
    la suite promet d’être passionante!!

  • ALX dit :

    Très intéressant !

    Pour ma part, je vais à peu près, mais maintenant, c’est beaucoup plus clair !

  • Marco dit :

    Très bonne synthèse ! Je reviendrai ! 🙂

  • misterwond dit :

    tres cool et synthetique !!!c’est l’ideal pour comprendre les modes !
    sinon pour Loic et Jipes le jeu en mode est interessant quand il y a une longue sequence composée d’un seul accord …. pour rester dans l’exemple d’Alexis, programme toi sur un sequenceur ou un arrangeur une longue sequence en Ré mineur et joue les modes ci dessus et tu vas vite comprendre l’interet de ces derniers … Apres Alexis a raison aussi de te dire qu’il y a des styles « basés » sur des modes …. on pense au jazz manouche certes mais il y a aussi la musique irlandaise, africaine ….
    super article Alexis

    stephane

  • Alexis dit :

    Merci Misterwond de ta contribution ! Je te rejoins complétement dans l’idée de s’enregistrer une longue séquence sur un accord unique (avec un looper par exemple) et d’essayer les différents modes sur cet accord, pour voir si « ça colle ». C’est d’ailleurs un peu ce que j’essaye de faire dans l’exercice à la fin de l’article avec le bourdon sur la corde à vide de Ré.

    Petite précision par rapport à ton commentaire, on peut utiliser les modes dans tous les styles hein, ce n’est pas réservé au jazz !

  • le chat dit :

    bah tien si chat intéresse des gens il y a une magnifique chanson de ron thal en mode dorien pour bien s’imprégnée de cette modalités
    ===> http://www.youtube.com/watch?v=G-YTCEuowoI&translated=1

    (bon il y en n’as pas mal d’autre dans le tempérament égale) mais il faut faire attention car en musique classique la modalités ne porte pas le même noms que en jazz c’est juste une question d’époque. (juste pour être très précis au niveau des mode au cas ou des gens se pose la question ^_^)

    mais généralement ont fait référence au jazz quand ont parles des mode c’est juste une sorte de faux bourdon (moi je le vois comme chat car je ne suis pas un expert)

    mais super article l’ami ^_^

  • Ed dit :

    Super. Tout ça est vraiment super. Bravo pour ce blog que je viens de découvrir. Moi qui joue les même blues depuis 35 ans (j’en ai 48), je vais enfin pouvoir progresser et arrêter de grattouiller en rond. J’ai encore bcp de boulot : je me donne encore 35 ans pour y arriver.
    Alexis, plus une minute à perdre, je me plonge tout de suite dans tes gammes, tes modes, tes rés doriens et tes turnaround.
    Je reviens prochainement te parler de mes progrès.
    Edouard

  • Alexis dit :

    Ed, c’est un plaisir !

  • Sylvain dit :

    Salut Alexis,
    c’est mon premier commentaire ici, alors avant toute chose merci pour ce blog qui me permet de voir pleins de styles/plans différents et qui me change un peu de mon registre habituel.

    J’ai une question sur les modes, une question de base même, sans doute un peu bête: quelle est l’utilité des modes ???
    J’ai bien saisi le concept très bien expliqué par l’article, mais au final pour moi ça reste une gamme majeure sur laquelle on a déplacé les degrés … Alors pourquoi se compliquer la vie ?

    Je suis persuadé que j’ai une vision trop restreinte de la chose et que les modes apportent beaucoup, mais c’est assez confus de mon côté.

    Si quelqu’un aurait une réponse à m’apporter, ça serait sympa !

  • Alexis dit :

    Hello Sylvain,

    Je vais essayer de t’expliquer ma vision (qui reste personnelle bien sûr). Imagine avoir à improviser pendant 50 mesures (!) sur un unique accord de Mi majeur. Cet accord à 3 sons est composé des notes suivantes : mi – sol# – si . On pourra donc jouer toutes les gammes qui comprennent ces notes (et pas seulement la gamme majeure de mi). Parmi ces gammes, on pourrait par exemple avoir la gamme de Si majeur (où on retrouve mi, sol# et si) et qui diffère de Mi maj par une note seulement : la#. Si maj joué sur un accord de mi donne juste une autre « couleur » à cet accord, de par cette note « caractéristique » justement. Comme la « tonalité » est mi, on dira que l’on improvise en Mi lydien (qui équivaut à la gamme majeure de Si, mais ça tu l’avais compris).

    Bon je ne sais pas si tout ça a beaucoup de sens pour toi ! Dans l’absolu je t’encourage à explorer les différentes ressources qui existent sur le net, notamment : http://www.guitare-improvisation.com/les-gammes-et-les-modes_les-modes-les-plus-utilises.php

  • Sylvain dit :

    @Alexis: je comprends mieux cette histoire de couleur lorsqu’on improvise sur le même accord avec des gammes différentes qui contiennent ce même accord. Pour rester dans ton exemple d’un Mi Majeur, si je ne me gourre pas, l’autre ton voisin est le La Majeur. Comment puis-je trouver le mode correspondant (comme toi tu as trouvé Mi Lydien pour le Si Majeur) ? Est-ce par habitude ou y-a t-il un moyen mémo – technique ?
    Après toute tes explications, je pense que je vais revoir tous tes exercices d’impro avec BT, pour voir si j’arrive mieux à comprendre les modes que tu proposes comment possibilité d’improvisation.

    @Guillaume: oui tu as raison, j’ai une approche trop liée à la gamme majeure en ce qui concerne les mode. Je comprends mieux maintenant ce que tu veux dire quand tu parles de couleurs pour les différents modes.

    En tout cas merci pour vos réponses, je regarde vos liens dès que j’ai un moment.

  • Guillaume dit :

    Je vais tenter d’expliquer mon approche personnelle des modes, peut-être que ça aidera à faire quelques distinctions…

    Présenter les modes comme étant des déclinaisons de la gamme majeure est souvent source de quiproquo je pense. Je préfère les considérer comme des gammes à part entière (même si leur apprentissage en est facilité du fait des positions découlant de la gamme majeure).

    On distingue parmi ces modes (ou gammes), des gammes mineures et des gammes majeures. Chacune possède une couleur particulière.

    Parmi les modes mineurs :
    – le dorien : on en retrouve pas mal chez Santana pour ne citer que lui ;
    – le phrygien : il possède un petit côté exotique qui peut faire son petit effet ;
    – le aeolien : il s’agit de la gamme mineure naturelle, abondamment utilisée.

    Parmi les modes majeurs :
    – le ionien : rien de particulier, il s’agit de la gamme majeure ;
    – le mixolydien : c’est la déclinaison majeure du dorien en quelque sorte (accord 7) ;
    le lydien : sonorité un peu « mystique », fantastique… Pas mal apprécié par Steve Vai entre autres…

    Un mode un peu particulier, le locrien, qui est un mode diminué (tierce mineure et quinte diminuée) : assez peu utilisé au final, même s’il n’est pas impossible des choses intéressantes.

    Au final, parmi les modes, si on retires la gamme majeure (mode ionien) et mineure (mode aeolien) ainsi que le locrien qu’on emploie assez peu, il reste, pour enrichir quelque peu son discours les modes dorien, phrygien, lydien & mixolydien…

    Ne pas hésiter à se rendre sur le site de Mr. FastFinger qui propose des licks assez sympa pour se faire une idée des « couleurs » de chacun des modes : http://www.guitarshredshow.com/carpet/

  • Merlin dit :

    Bjr,
    Je ne comprends pas en DO ionien c’est bon mais à partir de Re dorien on compte en l’envers ou bien on va de l’avant car Le mode Ionien c’est une mode Majeure tandis que le mode Dorien est une gamme mineure mais dans ton exemple t’as mis que Re dorien ça donne un DO majeure. tu px m’explique stp.

  • Alexis dit :

    Hello Merlin,

    Dorien est bien un mode mineur et Ionien un mode majeur, tu as parfaitement raison sur ce point.
    En fait dans l’exemple je mets Do majeur entre parenthèses car Ré Dorien et Do majeur (Do Ionien) partagent les mêmes notes. Ré Dorien est issu de Do majeur. C’est tout simplement la gamme de Do majeur, en partant de Ré. Plus précisément en considérant la note Ré comme étant centre tonal. On a du coup une tierce mineure (entre Ré et Fa) ce qui nous donne un mode mineur. J’espère que c’est plus clair.

  • Teddy dit :

    Bonjour Alexis et félicitations pour ces explications très claires !

    Cependant, je recherche une réponse que je ne trouve nulle part… Pourrais-tu m’aider ?

    Je recherche des sonorités folks, celtiques mais dans un contexte métal.

    A titre d’exemple eluveitie, finntroll, ensiferum ou encore le riff principal de « sons of war » du groupe MÅNEGARM.

    Est-ce du modale ? Si oui lesquels ? Ou du moins quelques idées.

    Merci à toi pour ton excellent travail !

  • Alexis dit :

    Hello Teddy,

    Hummmm pas facile comme question ! Je sais que le mode phrygien (1 b2 b3 4 5 b6 b7) est assez utilisé en métal avec cette b9 caractéristique. On retrouve aussi le mode phrygien dominant (1 b2 3 4 5 b6 b7) – aussi appelé mixolydien b2 b6 – avec cette sonorité arabisante. Yngwie Mamlsteen est souvent associé à la gamme mineure harmonique dans un contexte métal. Par ailleurs, des groupes comme Orphaned Land excellent dans des sonorités métal / modales. Je vais aller écouter tes suggestions !

  • Guillaume dit :

    Une très bonne question oui. Après c’est toujours délicat de résumer les choses à une simple gamme de toute évidence. On peut faire chanter les choses tout à fait différemment en insistant sur tel ou tel degré et en fonction de la structure du morceau.

    Mais ça me fait penser à l’approche de Marty Friedman qui a beaucoup fait pour apporter des sonorités un peu particulières chez Megadeth en construisant ses propres gammes. En y ajoutant des « accidents ». En n’hésitant pas à jouer « out ». Voir la vidéo pédagogique « Exotic Metal Scales » à ce propos. Mais on est davantage sur un contexte « oriental » que traditionnel folk / celtique.

    Je serais tenté de dire qu’on peut aussi faire des choses en mixolydien (pour le majeur) et en dorien (pour le mineur), mais une fois encore c’est un tout et pas qu’une question de gammes : des rythmiques ternaires (mais pas que), mélodies jouées à l’unisson par différents instruments, ornementation, drones ou (notes pédales soutenues à la basse) etc.

    Ca donne envie de s’y pencher tiens. De voir quelques morceaux traditionnels, et pourquoi pas se pencher sur l’accordage DADGAD propre à la musique celtique.

  • Eric dit :

    Moi qui débute à la guitare, je trouve ça très intéressant et accessible.

  • Sylvie dit :

    Bonjour,
    Super !
    2 questions : pourquoi n’avoir pas mis les altérations à la clefs dans tes exemples de gammes de ré ? Ou du moins mis des bemoles ( une gamme avec deux notes du même nom ça me fais bizarre à la classique je je suis 😉 )
    Est ce qu’il y aura un stage en 2016 ??

  • Alexis dit :

    Salut Sylvie,

    Je n’ai pas mis les altérations à la clef car la tonalité change à chaque mesure. Du coup c’est plus lisible. Par contre tu as tout à fait raison pour Bb maj, F maj et Eb maj. Je devrais utiliser des bémols pour indiquer les altérations et séparer les mesures pour bien montrer le changement de tonalité. Je corrige ça dès que possible.
    Edit : voilà c’est à jour !

    Pour le stage 2016 je ne sais pas encore mais dès que j’ai toutes les informations je te tiens au courant !

  • Jean-Paul PARIS dit :

    Excellent article ! Une question toutefois: pour le mode Eolien, je trouve certaines fois 7ème majeure et d’autres fois 7ème mineure. Je ne comprends pas !
    Merci

  • Sylvain dit :

    Jean-Paul
    avec une septième mineure, c’est le mode Eolien
    avec une septième majeure, on parle de gamme mineure harmonique (qui n’est pas un mode de la gamme majeure)

  • Alexis dit :

    Exactement, merci Sylvain !

  • Capt'n DiK dit :

    Bonjour

    tout d’abord un grand merci pour tout cela, ça aide beaucoup et je suis bien conscient du temps que cela peut prendre. Donc un très grand merci.
    Ceci dit j’ai une question, A quoi sert d’avoir 7 fois la même gamme avec des noms différents? Elle ne commencent pas par la même mais je ne vois pas ce que ça change que la gamme comme par un DO ou par un FA si ont ont les mêmes notes… En quoi ça devrait sonner différemment?

    Do Ionien( Do Ré Mi Fa Sol La Si)
    Ré Dorien (Ré Mi Fa Sol La Si Do)
    Mi Phrygien (Mi Fa Sol La Si Do Ré)
    Fa Lydien (Fa Sol La Si Do Ré Mi)
    Sol Mixolydien (Sol La Si Do Ré Mi Fa )
    La Aéolien La Si Do Ré Mi Fa Sol
    Si Locrien (Si Do Ré Mi Fa Sol La)

    Bonne continuation.
    Lolo

  • Laurent dit :

    Alexis, merci beaucoup pour ton explication. C’est clair et limpide. On avait tenté de me l’expliquer sans succès. Maintenant il ne reste plus qu’à faire rentrer tout cela dans les doigts.

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